La divination par les grains de beauté, ou métoposcopie, bien qu'en on trouve des traces en Egypte ou en Mésopotamie, est vraisemblablement originaire de Chine et constitue l'une des nombreuses disciplines liées à la philosophie taoïste.

Le daoïsme, entre autres, considère l'être humain comme faisant partie intégrante de l'univers. En ce sens, l'homme est directement relié à la nature, au ciel, au monde qui l'entoure.

La métoposcopie, appelée "Os de dragon" dans la tradition chinoise, se propose d'étudier la "cartographie humaine" - la disposition des points de beauté sur le corps- en lien avec la cartographie céleste- la disposition des étoiles dans le ciel.

L'idée est simple ; s'il est possible de trouver des signes divinatoires dans le cosmos, et que ce cosmos est relié à notre corps, alors celui-ci est tout aussi significatif. La métoposcopie est donc une sorte d' "astrologie du corps" qui nous permet d'avoir un accès privilégié à notre destinée...

Plus tard, la métoposcopie intéresse beaucoup les ésotéristes de la Renaissance qui prennent conscience, après l'héliocentrisme moyenâgeux, de la place réelle de l'Homme au sein de l'univers, puis la discipline se perd jusqu'au vingtième siècle, où peu à peu l'on redécouvre son fort pouvoir divinatoire...